Ce 30 novembre, partout dans le monde, des mobilisations pour la levée des brevets sur les vaccins, les tests, les moyens de prévention, et pour la réquisition des capacités de production se sont tenues. L'Humanité a suivi le rassemblement parisien.
Une centaine de personnes se sont rassemblées mardi soir à Paris pour demander la levée des brevets sur les vaccins, les traitements et les tests contre le Covid-19, à l'appel de syndicats, d'organisations non gouvernementales et également de différents partis politiques.
Des bougies ont été allumées place de la Bourse, symbole des "vies perdues" qui auraient pu être évitées "si on avait levé (ces) brevets", a expliqué François Nay, du collectif "Brevets sur les vaccins anti-Covid, stop. Réquisition !".
Avaient notamment appelé à manifester la CGT Santé Action sociale, SUD Santé Sociaux, Attac, l'Association des médecins urgentistes de France, la Ligue des droits de l'Homme, Aides, Médecins du Monde.
Côté politique, le candidat PCF à la présidentielle, Fabien Roussel, la sénatrice Laurence Cohen, et les députés LFI Adrien Quatennens et Éric Coquerel étaient présents.
"Il y a une urgence à ce que tous les peuples puissent avoir accès au vaccin sinon il y aura toujours l'apparition de nouveaux variants(...) il y a aujourd'hui plus de 100 pays qui réclament la levée des brevets, il faut en faire une grande bataille populaire.", plaide Fabien Roussel, le secrétaire national du Parti communiste.
Ce rassemblement était organisé alors que devait s'ouvrir à Genève, mardi, la conférence ministérielle de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Celle-ci a finalement été annulée en raison de la propagation préoccupante du variant du Covid-19 Omicron.
"En continuant à limiter l'accès aux vaccins et aux traitements à l'ensemble du monde, les pays riches font preuve d'irresponsabilité ! Ils favorisent de fait la circulation du virus. Et plus le virus circule, plus le risque d'apparition d'un variant plus contagieux, plus agressif ou plus résistant au vaccin augmente", a accusé Mme Nay.
Elle a souligné l'inégale répartition de la distribution des vaccins dans le monde, avec 75% des doses administrées "dans seulement 10 pays", et l'échec du mécanisme Covax, alors que "seules 12% des doses promises à Covax par les laboratoires ont été livrées".
"Aujourd'hui, dans les pays les plus pauvres, seulement 3% de la population est effectivement vaccinée alors que les pays les plus riches atteignent des taux supérieurs à 60% donc on est face à des inégalités qui se creusent", précise Gonzalo Recarte, chargé de campagne chez Oxfam France.
Les intervenants ont tour à tour dénoncé les profits de l'industrie pharmaceutique et des brevets selon eux injustifiés, alors que les laboratoires ont largement bénéficié de l'argent public versé pour la recherche.
Des manifestations ont également eu lieu dans une dizaine de villes en province, à Genève et dans d'autres métropoles, selon les organisateurs.
Une centaine de personnes se sont rassemblées mardi soir à Paris pour demander la levée des brevets sur les vaccins, les traitements et les tests contre le Covid-19, à l'appel de syndicats, d'organisations non gouvernementales et également de différents partis politiques.
Des bougies ont été allumées place de la Bourse, symbole des "vies perdues" qui auraient pu être évitées "si on avait levé (ces) brevets", a expliqué François Nay, du collectif "Brevets sur les vaccins anti-Covid, stop. Réquisition !".
Avaient notamment appelé à manifester la CGT Santé Action sociale, SUD Santé Sociaux, Attac, l'Association des médecins urgentistes de France, la Ligue des droits de l'Homme, Aides, Médecins du Monde.
Côté politique, le candidat PCF à la présidentielle, Fabien Roussel, la sénatrice Laurence Cohen, et les députés LFI Adrien Quatennens et Éric Coquerel étaient présents.
"Il y a une urgence à ce que tous les peuples puissent avoir accès au vaccin sinon il y aura toujours l'apparition de nouveaux variants(...) il y a aujourd'hui plus de 100 pays qui réclament la levée des brevets, il faut en faire une grande bataille populaire.", plaide Fabien Roussel, le secrétaire national du Parti communiste.
Ce rassemblement était organisé alors que devait s'ouvrir à Genève, mardi, la conférence ministérielle de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Celle-ci a finalement été annulée en raison de la propagation préoccupante du variant du Covid-19 Omicron.
"En continuant à limiter l'accès aux vaccins et aux traitements à l'ensemble du monde, les pays riches font preuve d'irresponsabilité ! Ils favorisent de fait la circulation du virus. Et plus le virus circule, plus le risque d'apparition d'un variant plus contagieux, plus agressif ou plus résistant au vaccin augmente", a accusé Mme Nay.
Elle a souligné l'inégale répartition de la distribution des vaccins dans le monde, avec 75% des doses administrées "dans seulement 10 pays", et l'échec du mécanisme Covax, alors que "seules 12% des doses promises à Covax par les laboratoires ont été livrées".
"Aujourd'hui, dans les pays les plus pauvres, seulement 3% de la population est effectivement vaccinée alors que les pays les plus riches atteignent des taux supérieurs à 60% donc on est face à des inégalités qui se creusent", précise Gonzalo Recarte, chargé de campagne chez Oxfam France.
Les intervenants ont tour à tour dénoncé les profits de l'industrie pharmaceutique et des brevets selon eux injustifiés, alors que les laboratoires ont largement bénéficié de l'argent public versé pour la recherche.
Des manifestations ont également eu lieu dans une dizaine de villes en province, à Genève et dans d'autres métropoles, selon les organisateurs.
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