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version restaurée k7 vhs de 1994 diffusion france 2
►SYNOPSIS
Le 12 Janvier 1953 s’ouvrait devant le Tribunal Militaire de Bordeaux, le procès du massacre d’Oradour-sur-Glane, perpétré le 10 Juin 1944 par la 3ème compagnie du 1er bataillon appartenant à la tristement célèbre division SS «Das Reich». Sur les 21 accusés présents, 12 étaient alsaciens, incorporés de force. Au fur et à mesure des audiences, la tragédie se dessinera dans toute son horreur, posant le problème crucial de la «responsabilité collective». Cette fiction historique, basée sur les minutes du procès, a été réalisée en hommage au village martyr, à l’occasion du cinquantième anniversaire de ce terrible épisode de la seconde guerre mondiale...
En l'absence des ordonnateurs de la tuerie, la division « Das Reich » n'était représentée que par un pitoyable florilège d'assassins subalternes : une poignée de S.S. allemands, mais surtout une douzaine d'Alsaciens enrôlés de force dans l'armée du Reich, des « malgré-nous ».
C'est donc par une nuit glaciale qu'ils débarquent sur un quai venteux de la gare de Bordeaux. Bons citoyens, bons pères, bons époux, irréprochables sous tous rapports, qui sont-ils, ces ânes meurtriers de la célèbre fable hitlérienne? Des soldats? Des moins que riens? Ou simplement des hommes? Douloureux casse-tête qui nous renvoie à l'écheveau indémêlable des composantes de notre propre nature.
Et tandis que chacun ânonne à la barre « l'atroce et prodigieuse destinée des humbles qui ont attrapé la guerre comme une vérole », l'abomination des faits se répand en même temps que l'odeur honteuse des brûlés vifs. Cinquante victimes seulement parmi les six cent quarante-deux pourront être identifiées; les autres ne seront que charade : « À qui ce bras, cette main toute seule qui a l'air de mendier, ce petit pied déchaussé, à qui cette galette roustie qui fut un visage, à qui ce buste ébranché, ce mirage d'homme pulvérulent où le doigt s'enfonce, où la sueur et les larmes dont des trous comme la pluie dans le sable...? »
Au terme de ces débats, une seule certitude : le nazisme avec ses millions de victimes et d'assassins traînera, jusqu'au dernier souffle de la terre, d'ineffaçables lambeaux de nuit...
►ACTEURS
Guy Tréjan : Le président Gauzin
Sylvain Joubert : Me Lagarde
Gérard Lartigau : Le colonel Bernier
Christophe Bourseiller : Vergnaud
Jean-François Kopf : L'interprète
Marc Saez
Michael Hofland
►RÉALISATEUR
Réalisation : Michel Wyn
Scénario : Sylvain Joubert
Photographie : André Neau
Montage : Mario Graziano
Musique : Raymond Alessandrini
Date de diffusion : 13 juin 1994
Genre Drame, Téléfilm
Durée 1H30
► Un crime de guerre est un téléfilm français réalisé par Michel Wyn en 1994. Il relate le procès de Bordeaux au cours duquel furent jugés en janvier 1953 certains participants au massacre d'Oradour-sur-Glane le 10 juin 1944.
version restaurée k7 vhs de 1994 diffusion france 2
►SYNOPSIS
Le 12 Janvier 1953 s’ouvrait devant le Tribunal Militaire de Bordeaux, le procès du massacre d’Oradour-sur-Glane, perpétré le 10 Juin 1944 par la 3ème compagnie du 1er bataillon appartenant à la tristement célèbre division SS «Das Reich». Sur les 21 accusés présents, 12 étaient alsaciens, incorporés de force. Au fur et à mesure des audiences, la tragédie se dessinera dans toute son horreur, posant le problème crucial de la «responsabilité collective». Cette fiction historique, basée sur les minutes du procès, a été réalisée en hommage au village martyr, à l’occasion du cinquantième anniversaire de ce terrible épisode de la seconde guerre mondiale...
En l'absence des ordonnateurs de la tuerie, la division « Das Reich » n'était représentée que par un pitoyable florilège d'assassins subalternes : une poignée de S.S. allemands, mais surtout une douzaine d'Alsaciens enrôlés de force dans l'armée du Reich, des « malgré-nous ».
C'est donc par une nuit glaciale qu'ils débarquent sur un quai venteux de la gare de Bordeaux. Bons citoyens, bons pères, bons époux, irréprochables sous tous rapports, qui sont-ils, ces ânes meurtriers de la célèbre fable hitlérienne? Des soldats? Des moins que riens? Ou simplement des hommes? Douloureux casse-tête qui nous renvoie à l'écheveau indémêlable des composantes de notre propre nature.
Et tandis que chacun ânonne à la barre « l'atroce et prodigieuse destinée des humbles qui ont attrapé la guerre comme une vérole », l'abomination des faits se répand en même temps que l'odeur honteuse des brûlés vifs. Cinquante victimes seulement parmi les six cent quarante-deux pourront être identifiées; les autres ne seront que charade : « À qui ce bras, cette main toute seule qui a l'air de mendier, ce petit pied déchaussé, à qui cette galette roustie qui fut un visage, à qui ce buste ébranché, ce mirage d'homme pulvérulent où le doigt s'enfonce, où la sueur et les larmes dont des trous comme la pluie dans le sable...? »
Au terme de ces débats, une seule certitude : le nazisme avec ses millions de victimes et d'assassins traînera, jusqu'au dernier souffle de la terre, d'ineffaçables lambeaux de nuit...
►ACTEURS
Guy Tréjan : Le président Gauzin
Sylvain Joubert : Me Lagarde
Gérard Lartigau : Le colonel Bernier
Christophe Bourseiller : Vergnaud
Jean-François Kopf : L'interprète
Marc Saez
Michael Hofland
►RÉALISATEUR
Réalisation : Michel Wyn
Scénario : Sylvain Joubert
Photographie : André Neau
Montage : Mario Graziano
Musique : Raymond Alessandrini
Date de diffusion : 13 juin 1994
Genre Drame, Téléfilm
Durée 1H30
► Un crime de guerre est un téléfilm français réalisé par Michel Wyn en 1994. Il relate le procès de Bordeaux au cours duquel furent jugés en janvier 1953 certains participants au massacre d'Oradour-sur-Glane le 10 juin 1944.
- Catégories
- E commerce Divers
- Mots-clés
- UN CRIME DE GUERRE, Oradour-sur-Glane, guy trejan
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