Retrouvez l'intervention de Rodolphe Bonnasse de ce mercredi 11 décembre 2024 dans l'émission William à midi sur @Canalplus.
Le sujet du jour : Les plateformes de e-commerce bon marchés
Dans le paysage du e-commerce, une révolution silencieuse est en marche. Des plateformes chinoises comme Temu, Wish et AliExpress ont explosé les codes traditionnels de la consommation, proposant des produits à des prix défiant toute concurrence.
Mais comment font-ils ?
Ces plateformes ont un point commun : leur origine chinoise et des prix à couper le souffle. Smartphones à moins de 50€, pulls de Noël sous les 10€, baume à lèvres à 1,50€ – les tarifs semblent relever de la magie commerciale.
Le secret réside dans plusieurs stratégies controversées…
– Des pratique systématiques de copie et plagiat, sans invention
– L’utilisation de matériaux très bon marché, souvent non respectueux de l’environnement
– Une main-d’œuvre extrêmement bon marché, avec des salaires qui tournent autour de 1000€ par mois en Chine
Des chiffres vertigineux !
Temu a réalisé 32 milliards d’euros de chiffre d’affaires l’an dernier. En France, on parle de 3,4 millions de commandes au premier semestre 2024, avec une croissance annuelle de 30 à 40%. Ces plateformes ne vendent pas que des produits. Elles vendent aussi nos données personnelles. Chaque clic, chaque achat est analysé, revendu, pour être transformé en opportunité marketing.
Attention : qualité compromise ?
La Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) tire la sonnette d’alarme :
90% des appareils électroniques ne respectent pas les normes de sécurité
45% des jouets sont non conformes
La règle d’or : « Quand c’est trop bon marché, on finit par payer deux fois ! »
« Cheap now, expensive later ». Un pull à 10€ qui se déchire après une semaine, un smartphone qui tombe en panne rapidement, un jouet potentiellement dangereux à l'usage… Le prix initial attractif masque très souvent des coûts cachés.
Un modèle qui interroge
Ces plateformes sont attaquées par de grandes marques comme Lacoste ou Doc Martens pour contrefaçon. Leur modèle économique questionne : surexploitation, low-cost à outrance et manipulation des consommateurs.
Le consommateur est-il vraiment gagnant ?
@C8TV
Le sujet du jour : Les plateformes de e-commerce bon marchés
Dans le paysage du e-commerce, une révolution silencieuse est en marche. Des plateformes chinoises comme Temu, Wish et AliExpress ont explosé les codes traditionnels de la consommation, proposant des produits à des prix défiant toute concurrence.
Mais comment font-ils ?
Ces plateformes ont un point commun : leur origine chinoise et des prix à couper le souffle. Smartphones à moins de 50€, pulls de Noël sous les 10€, baume à lèvres à 1,50€ – les tarifs semblent relever de la magie commerciale.
Le secret réside dans plusieurs stratégies controversées…
– Des pratique systématiques de copie et plagiat, sans invention
– L’utilisation de matériaux très bon marché, souvent non respectueux de l’environnement
– Une main-d’œuvre extrêmement bon marché, avec des salaires qui tournent autour de 1000€ par mois en Chine
Des chiffres vertigineux !
Temu a réalisé 32 milliards d’euros de chiffre d’affaires l’an dernier. En France, on parle de 3,4 millions de commandes au premier semestre 2024, avec une croissance annuelle de 30 à 40%. Ces plateformes ne vendent pas que des produits. Elles vendent aussi nos données personnelles. Chaque clic, chaque achat est analysé, revendu, pour être transformé en opportunité marketing.
Attention : qualité compromise ?
La Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) tire la sonnette d’alarme :
90% des appareils électroniques ne respectent pas les normes de sécurité
45% des jouets sont non conformes
La règle d’or : « Quand c’est trop bon marché, on finit par payer deux fois ! »
« Cheap now, expensive later ». Un pull à 10€ qui se déchire après une semaine, un smartphone qui tombe en panne rapidement, un jouet potentiellement dangereux à l'usage… Le prix initial attractif masque très souvent des coûts cachés.
Un modèle qui interroge
Ces plateformes sont attaquées par de grandes marques comme Lacoste ou Doc Martens pour contrefaçon. Leur modèle économique questionne : surexploitation, low-cost à outrance et manipulation des consommateurs.
Le consommateur est-il vraiment gagnant ?
@C8TV
- Catégories
- E commerce Divers
Commentaires