Il voulait se marier, a raté l’occasion et le Padre Pio l’a aidé

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-Certains tardaient à mettre en œuvre les indications du Padre Pio et l’ont bien regretté ensuite, mais il n’est jamais trop tard, et le protagoniste avait toujours l’opportunité de profiter des conseils, de la sagesse et de la bonté de notre bon Capucin. Le fioretti que je vais vous raconter nous en montre un exemple curieux. C’est l’histoire d’un Sicilien de Catane, au pied de l’Etna, Giuseppe Barbagallo qui voulait se marier. Nous sommes en mai 1968 et Giuseppe entreprend un voyage à San Giovanni Rotondo. Il se confesse au Padre Pio puis lui confie, après avoir reçu l'absolution : « Padre, j'ai connu une jeune fille avec laquelle j’ai l’intention de me marier ». Notre bon Capucin lui demande : « Est-ce que tu l’as mise au courant ? Vous en avez parlé ensemble ? » Giuseppe répond que non. « Et qu'est-ce que tu attends, réplique le Padre Pio, que ce soit elle qui vienne te trouver, sans rien savoir ? » lui réplique Padre Pio

Le « Padre », saint Pio de Pietrelcina – Témoignages
t. 2, p. 261 du P. Marcellino Iasenzaniro

Prière pour recevoir le don du courage

(in Œuvres Complètes de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face)

O Seigneur, Dieu des armées, qui nous a dit dans ton Évangile : « Je ne suis pas venu apporter la paix mais l'épée », arme-moi pour le combat ; je brûle du désir de combattre pour ta gloire, mais je te prie de renforcer mon courage. Je pourrai alors m'exclamer avec le saint roi David : « Tu es mon seul bouclier, toi, Seigneur, qui orne mes mains pour la guerre. » O mon Jésus, je combattrai pour ton amour jusqu'à la fin de ma vie, et mon épée sera l'amour.

Mon impuissance ne doit pas m'effrayer ; quand le matin je me sens privé du courage et de la force de pratiquer la vertu, je dois considérer cela comme une grâce parce que tu m'apprends que c'est précisément le moment de mettre la hache à la racine de l'arbre, en comptant sur ton seul secours. Et quel gain à la fin de la journée ! Où serait mon mérite si je ne me battais que lorsque je me sens courageuse ? Quelle importance si je ne l'ai pas, ce courage, tant que j'agis comme si je l'avais ?

Fais-moi comprendre, ô Jésus, que si je me sentais trop faible même pour soulever un bout de ficelle du sol, et que je le faisais pourtant par amour pour toi, je mériterais beaucoup plus que si j'accomplissais un acte important dans un moment de ferveur. C'est pourquoi, au lieu de m'attrister, je dois me réjouir en voyant que toi, en me faisant sentir ma faiblesse, m'as donné l'occasion de sauver un plus grand nombre d'âmes ».