Les Nocturnes du commerce sont organisées tout ce mois de décembre. Un rendez-vous indispensable pour tous les commerçants de Genève, même si l'inflation ou encore le tourisme d'achat font planer de gros nuages sur l'avenir des commerçants. Flore Teysseire, la secrétaire patronale de Genève commerce était invitée de Béatrice Rul, à 7h30.
Les Nocturnes du commerce, ce jeudi soir: toujours un grand moment pour le commerce genevois?
"Décembre est un moment important! Avec les apéros du commerce, on a essayé de lier tous les acteurs du terroir, en faisant venir les producteurs, les viticulteurs dans les commerces pour offrir des apéros à la population pour rendre un peu plus conviviales ces courses de Noël. On espère que tout le monde sera gagnant: ça fera connaître des commerces, des producteurs et cela fera plaisir à la population"
Comment va le commerce genevois?
"La situation est, un peu, incertaine et ravive les défis classiques comme le e-commerce et le tourisme d'achat. Les annonces de hausse, santé, énergie et autres ont déjà des impacts, avec davantage de tourisme d'achat à l'étranger, avec des prévisions qui pourraient dépasser la situation pré covid".
Le salaire minimum n'a finalement pas eu d'impact, contrairement à vos craintes?
"Pour le commerce de détail, ça a été plus compliqué qu'ailleurs. On voit que cela a un impact sur la formation: les jeunes sont moins enclin à poursuivre leurs études, plus de jobs d'été ou de stages car c'est difficile d'embaucher des étudiants à un salaire minimum".
Les travaux pour la piétonisation de la rue de Carouge ne vont pas tarder... et vous n'êtes pas totalement ravis:
"Nous ne sommes pas contre la piétonnisation mais il faut que cela soit pensé globalement, que la clientèle puisse faire ses courses et que les fournisseurs puissent livrer aux commerces. La Ville veut opérer par "saucissonnage"; il n'y a pas de stratégie globale et pas de volonté de défendre le commerce qui représente 18'000 emplois.
Les Nocturnes du commerce, ce jeudi soir: toujours un grand moment pour le commerce genevois?
"Décembre est un moment important! Avec les apéros du commerce, on a essayé de lier tous les acteurs du terroir, en faisant venir les producteurs, les viticulteurs dans les commerces pour offrir des apéros à la population pour rendre un peu plus conviviales ces courses de Noël. On espère que tout le monde sera gagnant: ça fera connaître des commerces, des producteurs et cela fera plaisir à la population"
Comment va le commerce genevois?
"La situation est, un peu, incertaine et ravive les défis classiques comme le e-commerce et le tourisme d'achat. Les annonces de hausse, santé, énergie et autres ont déjà des impacts, avec davantage de tourisme d'achat à l'étranger, avec des prévisions qui pourraient dépasser la situation pré covid".
Le salaire minimum n'a finalement pas eu d'impact, contrairement à vos craintes?
"Pour le commerce de détail, ça a été plus compliqué qu'ailleurs. On voit que cela a un impact sur la formation: les jeunes sont moins enclin à poursuivre leurs études, plus de jobs d'été ou de stages car c'est difficile d'embaucher des étudiants à un salaire minimum".
Les travaux pour la piétonisation de la rue de Carouge ne vont pas tarder... et vous n'êtes pas totalement ravis:
"Nous ne sommes pas contre la piétonnisation mais il faut que cela soit pensé globalement, que la clientèle puisse faire ses courses et que les fournisseurs puissent livrer aux commerces. La Ville veut opérer par "saucissonnage"; il n'y a pas de stratégie globale et pas de volonté de défendre le commerce qui représente 18'000 emplois.
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