A l’exception des micro-entreprises, les entreprises individuelles et les sociétés commerciales sont obligées d’établir leurs comptes, une fois par an.
Elles en font une synthèse standardisée : la comptabilité, en France est normalisée.
Les états financiers annuels des entreprises, c'est la liasse fiscale (déclaration de résultat), c'est aussi une plaquette explicative des comptes arrêtés à la clôture de l'exercice comptable.
Cette vidéo fait partie du glossaire du vocabulaire de gestion du blog de Thierry Goemans, destiné à ceux qui gèrent une entreprise : https://formation-compta-tpe.fr/category/jargon-dirigeants-entreprises/
Professionnels et sociétés déposent des états financiers, dématérialisés, chaque année, auprès des services fiscaux et du Greffe du Tribunal de Commerce.
Les premiers vont percevoir les impôts dus,
le second va archiver les états financiers à des fins statistiques et de publicité : oui, sauf exception de confidentialité, tout le monde peut acheter les comptes d’autrui, pour en prendre connaissance.
Les travailleurs indépendants et les petites entreprises bénéficient d’obligations allégées en matière de présentation de leurs états financiers.
Quand une comptabilité simplifiée suffit, le compte de résultat est le principal document exigé. La lecture du compte de résultat permet de connaître le montant du bénéfice ou bien celui de la perte constatée, à la fin d’un exercice comptable.
Les plus grandes entreprises, tenues à une comptabilité dite « complète », vont devoir présenter, en plus, leur bilan.
Il s’agit d’un inventaire chiffré, qui décrit et valorise, en euros, chaque élément du patrimoine de l’entreprise, au jour de la clôture annuelle.
L’Actif du bilan recense l’emploi qui est fait des ressources : l’entreprise est peut-être propriétaire d’infrastructures et de stocks, elle peut mobiliser de l’argent pour faire crédit à ses clients et, on l’espère, elle dispose de liquidités en banque.
Ces emplois sont financés par des ressources en argent, listées au Passif.
Les ressources d’une société peuvent provenir, soit des actionnaires (les fonds propres), soit de dettes contractées auprès de tiers, soit de subventions.
Dans une société commerciale, chaque euro de ressources étant affecté à un emploi, le total de l’Actif est toujours égal au total du Passif.
Enfin, les entreprises d’une certaine importance doivent fournir des détails concernant les sommes inscrites dans leur bilan ou leur compte de résultat. Elles le font dans un document dit « Annexe », dont la forme dépend de la taille de l’entreprise et de son régime fiscal.
Les déclarations de résultat des entreprises françaises sont des états financiers à réaliser, chaque année sur des formulaires Cerfa millésimés. En effet, ces formulaires sont adaptés, chaque exercice fiscal, en fonction des évolutions des Lois de Finances qui impactent le Code Général des Impôts.
Les états financiers communément rencontrés pour les entreprises qui tiennent une comptabilité simplifiées sont la série Cerfa 2031 (BIC) ou 2035 (BNC déclaration contrôlée) ou 2139 (Bénéfices agricoles).
Les plus grandes entreprise complètent la série Cerfa 2050 (régime simplifié d'imposition) ou 2065 (régime réel d'imposition).
Evidemment, ces formulaires sont réalisés en version électronique et télétransmis aux services fiscaux. Il n'y a plus d'alternative papier.
Elles en font une synthèse standardisée : la comptabilité, en France est normalisée.
Les états financiers annuels des entreprises, c'est la liasse fiscale (déclaration de résultat), c'est aussi une plaquette explicative des comptes arrêtés à la clôture de l'exercice comptable.
Cette vidéo fait partie du glossaire du vocabulaire de gestion du blog de Thierry Goemans, destiné à ceux qui gèrent une entreprise : https://formation-compta-tpe.fr/category/jargon-dirigeants-entreprises/
Professionnels et sociétés déposent des états financiers, dématérialisés, chaque année, auprès des services fiscaux et du Greffe du Tribunal de Commerce.
Les premiers vont percevoir les impôts dus,
le second va archiver les états financiers à des fins statistiques et de publicité : oui, sauf exception de confidentialité, tout le monde peut acheter les comptes d’autrui, pour en prendre connaissance.
Les travailleurs indépendants et les petites entreprises bénéficient d’obligations allégées en matière de présentation de leurs états financiers.
Quand une comptabilité simplifiée suffit, le compte de résultat est le principal document exigé. La lecture du compte de résultat permet de connaître le montant du bénéfice ou bien celui de la perte constatée, à la fin d’un exercice comptable.
Les plus grandes entreprises, tenues à une comptabilité dite « complète », vont devoir présenter, en plus, leur bilan.
Il s’agit d’un inventaire chiffré, qui décrit et valorise, en euros, chaque élément du patrimoine de l’entreprise, au jour de la clôture annuelle.
L’Actif du bilan recense l’emploi qui est fait des ressources : l’entreprise est peut-être propriétaire d’infrastructures et de stocks, elle peut mobiliser de l’argent pour faire crédit à ses clients et, on l’espère, elle dispose de liquidités en banque.
Ces emplois sont financés par des ressources en argent, listées au Passif.
Les ressources d’une société peuvent provenir, soit des actionnaires (les fonds propres), soit de dettes contractées auprès de tiers, soit de subventions.
Dans une société commerciale, chaque euro de ressources étant affecté à un emploi, le total de l’Actif est toujours égal au total du Passif.
Enfin, les entreprises d’une certaine importance doivent fournir des détails concernant les sommes inscrites dans leur bilan ou leur compte de résultat. Elles le font dans un document dit « Annexe », dont la forme dépend de la taille de l’entreprise et de son régime fiscal.
Les déclarations de résultat des entreprises françaises sont des états financiers à réaliser, chaque année sur des formulaires Cerfa millésimés. En effet, ces formulaires sont adaptés, chaque exercice fiscal, en fonction des évolutions des Lois de Finances qui impactent le Code Général des Impôts.
Les états financiers communément rencontrés pour les entreprises qui tiennent une comptabilité simplifiées sont la série Cerfa 2031 (BIC) ou 2035 (BNC déclaration contrôlée) ou 2139 (Bénéfices agricoles).
Les plus grandes entreprise complètent la série Cerfa 2050 (régime simplifié d'imposition) ou 2065 (régime réel d'imposition).
Evidemment, ces formulaires sont réalisés en version électronique et télétransmis aux services fiscaux. Il n'y a plus d'alternative papier.
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- liasse fiscale, états financiers, déclaration de résultat
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