Session Les Economiques avec le CEPII, conçue par Michel Fouquin, Conseiller scientifique, CEPII, membre du Conseil scientifique du Printemps de l'économie
Les attaques répétées du Président Trump ont mis à mal certaines institutions multilatérales qui étaient déjà souvent contestées pour leurs insuffisances. Quatre décennies de mondialisation plus ou moins heureuses qui avaient permis notamment de faire reculer la pauvreté et de contribuer à la baisse des prix des biens de consommation, mais elles montraient aussi, de plus en plus, les limites du système économique mondial avec notamment la montée des inégalités internes aux nations, la destruction des écosystèmes, la sur-spécialisation des économies.
La crise actuelle et la nouvelle présidence américaine doivent être l’occasion de repenser le multilatéralisme.
En dehors du climat, question centrale abordée par ailleurs, il semble que parmi les sujets les plus urgents à affronter on peut citer:
1. La sécurité des approvisionnements. En effet la pandémie a révélé la fragilité des approvisionnement de certains produits de santé et plus récemment encore celle de composants électronique au cœur de la révolution numérique
2. Les questions liées à la protection de la propriété intellectuelle. C’est une question qui a pris un caractère aigu par exemple pour les vaccins. Peut-on, doit-on, imposer l’idée de bien public mondial, dans quels cas ? A l’inverse doit on renforcer la protection de certains équipement industriels, limiter la concentration de certaines industries numériques en Asie, imposer le principe de réciprocité dans l’accès aux marchés notamment à ceux liés aux GAFAM etc.
3. Créer une imposition mondiale minimale sur les plus grosses fortunes et sur les entreprises les plus rentables en vue de faire face aux charges des dettes publiques et de façon à réduire les inégalités.
4. Enfin pour faire face aux conséquences de l'explosion des dettes publiques et des inégalités, quel devrait être le rôle de la coopération financière internationale ?
Intervenant-e-s (sous réserve) :
• Sébastien Jean, Directeur du Cepii
• Margaret K Kyle, Professeur d'Economie, MINES ParisTech (CERNA de l'Ecole des Mines)
• Mathilde Lemoine, Cheffe économiste du groupe Edmond de Rothschild. Professeure en macro-économie internationale à Sciences-Po Paris
• Farid Toubal, Professeur d'Economie. Université Paris-Dauphine - PSL (LEDa) , CEPII
• Modérateur : Christian Chavagneux, éditorialiste, Alternatives économiques
Les attaques répétées du Président Trump ont mis à mal certaines institutions multilatérales qui étaient déjà souvent contestées pour leurs insuffisances. Quatre décennies de mondialisation plus ou moins heureuses qui avaient permis notamment de faire reculer la pauvreté et de contribuer à la baisse des prix des biens de consommation, mais elles montraient aussi, de plus en plus, les limites du système économique mondial avec notamment la montée des inégalités internes aux nations, la destruction des écosystèmes, la sur-spécialisation des économies.
La crise actuelle et la nouvelle présidence américaine doivent être l’occasion de repenser le multilatéralisme.
En dehors du climat, question centrale abordée par ailleurs, il semble que parmi les sujets les plus urgents à affronter on peut citer:
1. La sécurité des approvisionnements. En effet la pandémie a révélé la fragilité des approvisionnement de certains produits de santé et plus récemment encore celle de composants électronique au cœur de la révolution numérique
2. Les questions liées à la protection de la propriété intellectuelle. C’est une question qui a pris un caractère aigu par exemple pour les vaccins. Peut-on, doit-on, imposer l’idée de bien public mondial, dans quels cas ? A l’inverse doit on renforcer la protection de certains équipement industriels, limiter la concentration de certaines industries numériques en Asie, imposer le principe de réciprocité dans l’accès aux marchés notamment à ceux liés aux GAFAM etc.
3. Créer une imposition mondiale minimale sur les plus grosses fortunes et sur les entreprises les plus rentables en vue de faire face aux charges des dettes publiques et de façon à réduire les inégalités.
4. Enfin pour faire face aux conséquences de l'explosion des dettes publiques et des inégalités, quel devrait être le rôle de la coopération financière internationale ?
Intervenant-e-s (sous réserve) :
• Sébastien Jean, Directeur du Cepii
• Margaret K Kyle, Professeur d'Economie, MINES ParisTech (CERNA de l'Ecole des Mines)
• Mathilde Lemoine, Cheffe économiste du groupe Edmond de Rothschild. Professeure en macro-économie internationale à Sciences-Po Paris
• Farid Toubal, Professeur d'Economie. Université Paris-Dauphine - PSL (LEDa) , CEPII
• Modérateur : Christian Chavagneux, éditorialiste, Alternatives économiques
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