En + de ces 3 tendances macro, il faut savoir que depuis 2017, la France travaille sur une législation ambitieuse visant à lutter contre le gaspillage et à promouvoir une économie circulaire.
La loi Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire (AGEC) entre progressivement en application avec pour objectifs principaux de réduire les déchets, d'encourager la réutilisation des produits et de limiter l'usage des plastiques à usage unique.
Voici 3 aspects de cette loi qui vont modifier l’organisation des entreprises et leur manière de faire du business.
1. Obligation de réparation et réemploi : La loi impose désormais aux fabricants de proposer des pièces détachées pendant au moins 10 ans après l'achat d'un produit.
2. Réduction des déchets plastiques : La loi interdit progressivement certains articles en plastique à usage unique, encourageant les alternatives durables. Les entreprises doivent trouver des substituts aux plastiques non réutilisables.
3. Principe de responsabilité élargie des producteurs : Les producteurs sont responsables de la fin de vie de leurs produits, incluant la gestion des déchets et le financement de leur recyclage. Cette extension de responsabilité vise à encourager les producteurs à concevoir des produits plus durables.
Cette loi impose des transformations significatives dans les modes de production et de consommation.
Voici 3 autres opportunités business qui vont découler de ça.
1. Inventer les emballages non plastiques du futur
Pour l’alimentaire : la bonne question à se poser est, pourquoi utilise-t-on autant de plastique pour conserver les aliments ?
a) Parce que le plastique est peu cher (le prix d’un kilo de résine ne coûte que quelques centimes).
b) Parce qu’il favorise la conservation des aliments, en étant imperméable aux graisses et en isolant des gaz (comme l'oxygène) qui pourraient les dégrader. Si on veut le concurrencer, il faut donc trouver un matériau aux propriétés similaires.
C’est le défi que s’est lancé Lactips depuis sa création en 2014 (€20M levés à date) qui réalise des emballages à base de caséine de lait (protéine contenue dans le lait), un matériau biodégrable et résistant.
Sa solution pourrait notamment séduire la restauration à emporter car elle est résistante aux graisses.
Le gros avantage de la caséine, c’est qu’elle s’obtient par simple coagulation du lait écrémé. C’est donc une matière première facilement accessible et abondante. Une ressource quasi infinie pour créer et développer des emballages avec.
Pour le non alimentaire : on résume trop souvent le problème de l’emballage au secteur alimentaire. Mais l’après plastique est à penser dans plein d’industries comme :
•Les éditeurs de presse : qui doivent supprimer les blisters, ces films en plastique qui enveloppent journaux et magazines.
•Tous les acteurs e-commerce : qui utilisent des éléments en plastique pour “caler” les produits à l’intérieur de leurs colis.
Exemple : Cellulopack propose des éléments en cellulose moulée à partir de fibres vierges (pâte de bois) ou recyclées (issues de cartons ou de vieux journaux) pour mettre dans les cartons expédiés (ça marche pour les bouteilles de vin, les boxes cosmétiques, etc).
2. Exploiter l’opportunité des invendus non-alimentaires
La part moyenne des invendus non-alimentaires représentait, en 2019, 3% du CA des entreprises (soit 4,3Milliards d'€).
Depuis 2022, les marques ne peuvent plus les détruire ou les mettre en décharge.
Résultat : il y a un stock énorme de marchandises à exploiter.
En première ligne de ces invendus, tous les colis non réclamés par les clients.
Il sont maintenant revendus à des grossistes qui se retrouvent avec des tonnes de produits hyper bas de gamme (80 à 90 % proviennent de plates-formes comme Shein ou AliExpress).
Il faut aussi penser à d’autres méthodes pour écouler les stocks des entreprises. Un levier encore sous-utilisé : la vente réservée aux salariés.
Depuis janvier 2021, les entreprises ont la possibilité de vendre à leurs salariés les produits invendus, avec une remise pouvant aller jusqu’à 50 %. Ces produits ne sont alors pas considérés comme des avantages en nature et sont exonérés de cotisations sociales.
Pensez à proposer des solutions clés en main aux entreprises qui permettraient d’organiser ces ventes au personnel.
La plupart des entreprises internalisent ces processus qui sont coûteux en temps et en ressources
3. Se lancer sur l'opportunité des fontaines à eau.
Depuis le 01/01/2022, “afin de réduire considérablement la production de déchets à la source et notamment de bouteilles en plastique, les établissements recevant du public doivent s’équiper de fontaines d’eau potable. Ils ne pourront plus distribuer de bouteilles en plastique gratuitement.”
Selon une enquête, seules 25 % des 30K fontaines qui auraient dû être installées en France sont en place.
Pensez à vous démarquer en imaginant des fontaines à eau plus premium..
La loi Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire (AGEC) entre progressivement en application avec pour objectifs principaux de réduire les déchets, d'encourager la réutilisation des produits et de limiter l'usage des plastiques à usage unique.
Voici 3 aspects de cette loi qui vont modifier l’organisation des entreprises et leur manière de faire du business.
1. Obligation de réparation et réemploi : La loi impose désormais aux fabricants de proposer des pièces détachées pendant au moins 10 ans après l'achat d'un produit.
2. Réduction des déchets plastiques : La loi interdit progressivement certains articles en plastique à usage unique, encourageant les alternatives durables. Les entreprises doivent trouver des substituts aux plastiques non réutilisables.
3. Principe de responsabilité élargie des producteurs : Les producteurs sont responsables de la fin de vie de leurs produits, incluant la gestion des déchets et le financement de leur recyclage. Cette extension de responsabilité vise à encourager les producteurs à concevoir des produits plus durables.
Cette loi impose des transformations significatives dans les modes de production et de consommation.
Voici 3 autres opportunités business qui vont découler de ça.
1. Inventer les emballages non plastiques du futur
Pour l’alimentaire : la bonne question à se poser est, pourquoi utilise-t-on autant de plastique pour conserver les aliments ?
a) Parce que le plastique est peu cher (le prix d’un kilo de résine ne coûte que quelques centimes).
b) Parce qu’il favorise la conservation des aliments, en étant imperméable aux graisses et en isolant des gaz (comme l'oxygène) qui pourraient les dégrader. Si on veut le concurrencer, il faut donc trouver un matériau aux propriétés similaires.
C’est le défi que s’est lancé Lactips depuis sa création en 2014 (€20M levés à date) qui réalise des emballages à base de caséine de lait (protéine contenue dans le lait), un matériau biodégrable et résistant.
Sa solution pourrait notamment séduire la restauration à emporter car elle est résistante aux graisses.
Le gros avantage de la caséine, c’est qu’elle s’obtient par simple coagulation du lait écrémé. C’est donc une matière première facilement accessible et abondante. Une ressource quasi infinie pour créer et développer des emballages avec.
Pour le non alimentaire : on résume trop souvent le problème de l’emballage au secteur alimentaire. Mais l’après plastique est à penser dans plein d’industries comme :
•Les éditeurs de presse : qui doivent supprimer les blisters, ces films en plastique qui enveloppent journaux et magazines.
•Tous les acteurs e-commerce : qui utilisent des éléments en plastique pour “caler” les produits à l’intérieur de leurs colis.
Exemple : Cellulopack propose des éléments en cellulose moulée à partir de fibres vierges (pâte de bois) ou recyclées (issues de cartons ou de vieux journaux) pour mettre dans les cartons expédiés (ça marche pour les bouteilles de vin, les boxes cosmétiques, etc).
2. Exploiter l’opportunité des invendus non-alimentaires
La part moyenne des invendus non-alimentaires représentait, en 2019, 3% du CA des entreprises (soit 4,3Milliards d'€).
Depuis 2022, les marques ne peuvent plus les détruire ou les mettre en décharge.
Résultat : il y a un stock énorme de marchandises à exploiter.
En première ligne de ces invendus, tous les colis non réclamés par les clients.
Il sont maintenant revendus à des grossistes qui se retrouvent avec des tonnes de produits hyper bas de gamme (80 à 90 % proviennent de plates-formes comme Shein ou AliExpress).
Il faut aussi penser à d’autres méthodes pour écouler les stocks des entreprises. Un levier encore sous-utilisé : la vente réservée aux salariés.
Depuis janvier 2021, les entreprises ont la possibilité de vendre à leurs salariés les produits invendus, avec une remise pouvant aller jusqu’à 50 %. Ces produits ne sont alors pas considérés comme des avantages en nature et sont exonérés de cotisations sociales.
Pensez à proposer des solutions clés en main aux entreprises qui permettraient d’organiser ces ventes au personnel.
La plupart des entreprises internalisent ces processus qui sont coûteux en temps et en ressources
3. Se lancer sur l'opportunité des fontaines à eau.
Depuis le 01/01/2022, “afin de réduire considérablement la production de déchets à la source et notamment de bouteilles en plastique, les établissements recevant du public doivent s’équiper de fontaines d’eau potable. Ils ne pourront plus distribuer de bouteilles en plastique gratuitement.”
Selon une enquête, seules 25 % des 30K fontaines qui auraient dû être installées en France sont en place.
Pensez à vous démarquer en imaginant des fontaines à eau plus premium..
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- E commerce Divers
- Mots-clés
- marché du recyclage, ecoconception, traitement des déchets
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