Après près de deux mois de confinement, les Français vont pouvoir sortir plus librement de chez eux et reprendre un certain nombre d’activités. Sans que l’on puisse parler de déconfinement total, ce 11 mai marque donc le retour des commerces laissés de côté pendant près de deux mois. Les libraires, magasins de vêtements ou encore salons de coiffure peuvent donc rouvrir, en respectant les normes de distanciation sociale et de protection face au coronavirus.
Si une grande partie des salariés va rester en télétravail ou en chômage partiel pendant encore quelques semaines, le redémarrage de l’activité dans certains secteurs fait que de nombreuses personnes ont dû retourner sur leur lieu de travail dès aujourd’hui. Et cela s’est donc traduit, notamment à Paris, par un hausse de la fréquentation dans les transports en commun. Un incident technique a provoqué d’importants retards sur la ligne 13, une des plus fréquentées en temps normal, et a rendu donc très difficile le respects des consignes de distanciation sociale. En revanche, le port du masque dans les transports a été très largement respecté par les Franciliens.
Car la vigilance face à l’épidémie reste impérative, tant celle-ci est loin d’avoir disparu. Le covid-19 déjà fait 26.380 morts dans notre pays. Et si le confinement a permis de faire retomber le bilan quotidien des décès à 70 morts dimanche, son plus bas niveau depuis deux mois, la crainte d'une deuxième vague est bien réelle. « Nous n’en avons pas terminé avec le virus. Nous allégeons les conditions du confinement, mais la vie ne peut pas reprendre comme elle était auparavant. » a prévenu Olivier Véran, ministre de la santé et de la Solidarité, dimanche sur TF1.
De nouveaux clusters sont apparus ces derniers jours en France : en Dordogne (suite à un enterrement), en Vendée, à Clamart ou encore dans la Vienne. Le cluster de la Vienne s’est déployé dans un collège de Chauvigny et la rentrée, qui devait avoir lieu le 18 mai, a déjà été repoussée au 27 mai (elle pourrait même l’être encore davantage). Ce cluster devrait raviver les interrogations autour de la réouverture, trop précoce aux yeux de beaucoup d’enseignants et de parents, des établissements scolaires.
Pour réussir la phase de transition entre confinement et déconfinement, le gouvernement mise beaucoup sur les tests de dépistage, prévoyant d’en réaliser 700.000 par semaine dès le début de la phase de déconfinement. Cet objectif semble difficilement atteignable selon une enquête réalisée par la cellule investigation de Radio France, qui a notamment interrogé Xavier Palette, président du Syndicat national des biologistes des hôpitaux (SNBH) : "c’est impossible d’arriver à 700 000 tests en une semaine. Il manque des surblouses, des kits de prélèvement, du personnel…".
La France peut-elle réussir sa phase de déconfinement ? Quelle pourrait être l’ampleur de la deuxième vague de l’épidémie ? Le gouvernement peut-il atteindre ses objectifs en matière de dépistage ?
Invités :
Raphaëlle BACQUÉ - Grand reporter au journal « Le Monde »
Nathalie MAURET - Journaliste politique du groupe EBRA
Alain BAUER - Consultant en gestion de crise
Antoine FLAHAULT - Epidémiologiste-Institut de santé globale à Genève
Retrouvez-nous sur :
| Notre site : http://www.france5.fr/emissions/c-dan... |
Facebook : https://www.facebook.com/Cdanslairf5/
| Twitter : https://twitter.com/CdanslairF5
Pas un événement important qui ne soit évoqué, expliqué et analysé dans C dans l’air. Tout au long de la semaine, les deux journalistes donnent les clés pour comprendre dans sa globalité un événement ou un sujet de première importance, en permettant aux téléspectateurs d'intervenir dans le débat ou de poser des questions par SMS ou Internet. Caroline Roux est aux commandes de l'émission du lundi au jeudi et Axel de Tarlé prend le relais le vendredi et le samedi. Diffusion : tous les jours de la semaine à 17 h 45
Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22 h 30
Format : 65 minutes
Présentation : Caroline Roux et Axel de Tarlé
Réalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele et Jacques Wehrlin
Production : France Télévisions/Maximal Productions
Si une grande partie des salariés va rester en télétravail ou en chômage partiel pendant encore quelques semaines, le redémarrage de l’activité dans certains secteurs fait que de nombreuses personnes ont dû retourner sur leur lieu de travail dès aujourd’hui. Et cela s’est donc traduit, notamment à Paris, par un hausse de la fréquentation dans les transports en commun. Un incident technique a provoqué d’importants retards sur la ligne 13, une des plus fréquentées en temps normal, et a rendu donc très difficile le respects des consignes de distanciation sociale. En revanche, le port du masque dans les transports a été très largement respecté par les Franciliens.
Car la vigilance face à l’épidémie reste impérative, tant celle-ci est loin d’avoir disparu. Le covid-19 déjà fait 26.380 morts dans notre pays. Et si le confinement a permis de faire retomber le bilan quotidien des décès à 70 morts dimanche, son plus bas niveau depuis deux mois, la crainte d'une deuxième vague est bien réelle. « Nous n’en avons pas terminé avec le virus. Nous allégeons les conditions du confinement, mais la vie ne peut pas reprendre comme elle était auparavant. » a prévenu Olivier Véran, ministre de la santé et de la Solidarité, dimanche sur TF1.
De nouveaux clusters sont apparus ces derniers jours en France : en Dordogne (suite à un enterrement), en Vendée, à Clamart ou encore dans la Vienne. Le cluster de la Vienne s’est déployé dans un collège de Chauvigny et la rentrée, qui devait avoir lieu le 18 mai, a déjà été repoussée au 27 mai (elle pourrait même l’être encore davantage). Ce cluster devrait raviver les interrogations autour de la réouverture, trop précoce aux yeux de beaucoup d’enseignants et de parents, des établissements scolaires.
Pour réussir la phase de transition entre confinement et déconfinement, le gouvernement mise beaucoup sur les tests de dépistage, prévoyant d’en réaliser 700.000 par semaine dès le début de la phase de déconfinement. Cet objectif semble difficilement atteignable selon une enquête réalisée par la cellule investigation de Radio France, qui a notamment interrogé Xavier Palette, président du Syndicat national des biologistes des hôpitaux (SNBH) : "c’est impossible d’arriver à 700 000 tests en une semaine. Il manque des surblouses, des kits de prélèvement, du personnel…".
La France peut-elle réussir sa phase de déconfinement ? Quelle pourrait être l’ampleur de la deuxième vague de l’épidémie ? Le gouvernement peut-il atteindre ses objectifs en matière de dépistage ?
Invités :
Raphaëlle BACQUÉ - Grand reporter au journal « Le Monde »
Nathalie MAURET - Journaliste politique du groupe EBRA
Alain BAUER - Consultant en gestion de crise
Antoine FLAHAULT - Epidémiologiste-Institut de santé globale à Genève
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Pas un événement important qui ne soit évoqué, expliqué et analysé dans C dans l’air. Tout au long de la semaine, les deux journalistes donnent les clés pour comprendre dans sa globalité un événement ou un sujet de première importance, en permettant aux téléspectateurs d'intervenir dans le débat ou de poser des questions par SMS ou Internet. Caroline Roux est aux commandes de l'émission du lundi au jeudi et Axel de Tarlé prend le relais le vendredi et le samedi. Diffusion : tous les jours de la semaine à 17 h 45
Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22 h 30
Format : 65 minutes
Présentation : Caroline Roux et Axel de Tarlé
Réalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele et Jacques Wehrlin
Production : France Télévisions/Maximal Productions
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